Ma vie a été bousculée en Octobre 2021, j’ai participé au concours « Mon Centre-Ville a un Incroyable Commerce » et j’ai gagné la première place ! Florence, la jeune diplômée qui galérait avec la crise sanitaire à trouver un poste correct en adéquation avec mes envies, celle qui venait de recevoir mes premiers RSA.
Mon Centre-Ville a un Incroyable Commerce : 36h, pour tester mon projet de Galerie d’Art.
Ce concours se présente sous la forme d’un challenge de 36h, il est organisé par la Ville de Brignoles depuis 2 ans & a pour but d’aider ses participants à la création d’un commerce afin de revaloriser le centre-ville.
Je l’avoue, je me suis inscrite à la dernière minute, non pas que je n’avais rien à présenter, au contraire pour ne pas me démotiver pendant cette période infructueuse de recherche d’emploi, j’ai travaillé tout l’été dans le plus grand secret sur mon projet rêvé La Fièvre, une galerie artistique & communicationnelle qui prendrait place au coeur de la Provence Verte.
Mon inscription tardive était surtout dû au syndrome de l’imposteur, jeune, enchaînant des petits contrats dans un secteur en crise bien avant la COVID-19. Ces mauvaises expériences et ces coups du sort qui te laissent croire que tu n’es pas à la hauteur ou légitime.
Entre nous, on a dû fournir un travail acharné pour arriver où on en est & ne l’oublions pas car dans ces moments d’instabilité, de galère, on peut avoir tendance à baisser les bras, même si on croit à son projet, on peut avoir peur de bousculer ce schéma établi : les jeunes galèrent & pour beaucoup c’est devenu normal.
Personnellement je trouve que notre jeunesse est un avantage car on est ambitieux on a envie de s’épanouir, on est inventif, bref on est au début d’une aventure où on sera son propre héros.
Je me suis lancée dans le challenge en me disant que ça serait l’occasion de rencontrer des professionnels, d’être épaulée, mais surtout de voir si mon projet de galerie d’art était viable sur le territoire Brignolais. Il y avait un côté doudou à ce concours car il me rappelait les challenges auxquels j’avais participé durant mes années fac. Cependant je sortais de ma zone de confort car pour une fois le projet à défendre était le mien.
Je l’avoue en participant, je ne pensais pas que mon idée gagnerait la première place. Dès le premier speech de présentation, j’ai ressenti un engouement autour de mon projet La Fièvre, une galerie d’art/agence de communication qui soutient la création artistique contemporaine & méditerranéenne.
On a rapidement formé une petite team, on a beaucoup parlé de l’idée que j’avais du projet, on a essayé de déterminer ses forces et ses faiblesses, on a analysé le bassin de clientèle, l’accueil d’un tel projet, en résumé une grosse étude de faisabilité a été réalisée.
C’était riche car j’étais entourée d’inconnus, aux envies & idées très différentes, en bref on n’a pas seulement brainstormé, on a vraiment construit une idée aboutie et solide à présenter au jury du lendemain.
36h, c’est court quand on fait de belles rencontres, qu’on assimile des tonnes d’idées et de conseils, le tout entouré de bienveillance.
C’était une expérience immersive qui m’a permis de sauter le pas, de devenir auto-entrepreneuse, d’ouvrir ma micro-entreprise en début d’année et surtout d’ouvrir une galerie en 6mois ! Mais ça se sera le sujet de la prochaine Chronique !
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Je tiens à remercier :
Ma team : mon acolyte Malaury & les étudiantes en BTS au Lycée Raynouard, Marion & Kenza,
Mes coachs : Celine Tortora, responsable RSE – VEOLIA & Nicolas Benneville, directeur de centre VEOLIA, Edith Boyer Murgioni, directrice de l’Agence AVIVA Brignoles/ Conseillère Municipale & Maryse Coroir, Conseillère Municipale.
